Un weekend en pointillés
Une partie de l’économie est arrêtée, la vie tourne au ralenti, tout est figé. Le temps est comme suspendu. C’est un weekend en pointillés.
Une partie de l’économie est arrêtée, la vie tourne au ralenti, tout est figé. Le temps est comme suspendu. C’est un weekend en pointillés.
Dans mon pays, le marché s’apparente à une grande production cinématographique hollywoodienne : premier rôle ; second rôle ; intrigue ; comique de situation et de répétition ; rebondissements intempestifs ; les méchants ; les gentils ; les imprévus et le dénouement final. Vous faîtes la moue et pensez que j’exagère ? Même pas.
Dans la cartographie de mon quotidien, il existe un personnage clé dont je dois impérativement vous parler. Il cristallise toutes mes irritations. Il déploie la mauvaise foi au m2. C’est la pierre angulaire de mes agacements. Et pourtant il m’est indispensable. Il s’agit d’Aboubacar, mon chauffeur.